Pour une ville plus inclusive
Association des Architectes et Maîtres d’Ouvrage, AMO a pour mission de faciliter le dialogue entre celui qui commande et celui qui conçoit pour faire émerger des projets immobiliers de qualité.
La dynamique de renouvellement que traverse aujourd’hui la commande publique et privée, nous invite à reconsidérer ce binôme au prisme des mutations actuelles de la profession.
Au-delà du duo architectes — maîtres d’ouvrage, des investisseurs, des usagers, des entreprises, des associations, des exploitants et des fabricants s’invitent au tour de table de la fabrication d’une ville capable. Aujourd’hui ce sont leurs visions, leurs inputs et leurs moyens qu’il s’agit de faire converger pour anticiper les nouveaux modes de vivre, de travailler, de se déplacer et de consommer, mais aussi de financer et de construire la ville.
Nouvelle relation au vivant, nouveau rapport au temps, dissolution des limites entre privé et public, entre dedans et dehors, dessus et dessous : la fabrique de la ville change de paradigmes et délaisse le statisme du programme au profit de la dynamique des usages en accueillant de nouveaux entrants.
Il paraît essentiel de favoriser la transmission d’une culture architecturale et la création d’une culture commune de projet. Renforcer la complicité entre architectes et maîtres d’ouvrage, c’est consolider le socle sur lequel édifier de nouvelles pratiques. En ouvrant le cercle, AMO souhaite réactualiser cette culture commune et l’indexer sur de nouvelles pratiques et de nouveaux retours d’expériences.
Martin Duplantier – Président, AMO nationale
Des ambitions consolidées
AMO se fixe une stratégie en 7 points :
- Promouvoir de nouvelles pratiques dans le montage, la conception, la gestion de projets immobiliers.
- Désamorcer les conflits de compétences au profit de nouvelles manières de gérer, de mutualiser et de co-construire la ville.
- Aborder la ville par le prisme de la construction mais aussi de la transformation, de l’addition, de la superposition, du réemploi.
- Anticiper et participer à l’émergence de nouveaux usages, de nouvelles activations, de nouvelles temporalités dans le projet urbain.
- Assumer la responsabilité du secteur de la construction face à son empreinte carbone en encourageant des pratiques, des modes opératoires et des matériaux sobres.
- Aborder toutes les échelles et valoriser les externalités positives que les uns et les autres peuvent engendrer.
- Enfin, rassembler les acteurs les plus audacieux et partager les expériences pionnières.